Photo de Hilthart Pedersen sur Unsplash
Si nous étions châtelains, dans quelles parties du château passerions-nous le plus clair de notre temps ? Les pièces les plus confortables ou celles les plus proches de l’entrée ? Si nous avons adopté celles où nous avons été élevés car nous les connaissons bien, sommes-nous certains de jouir au mieux de notre patrimoine ?
Or quand nous nous habituons à une pièce, celle-ci imprime en retour certaines habitudes : si elle est fraîche, nous aurons des vêtements plus épais ; si elle est humide et désagréable, nous serons peut-être moins joyeux ; si elle est agréablement ensoleillée, nous serons plus détendus et souriants. Aimons-nous cette ambiance dans laquelle nous vivons et qui nous forme ?
Nos habitudes de mouvement et de pensée sont comme ces choix de pièces dans notre château intérieur. Avons-nous le loisir de mieux aménager les pièces où nous vivons souvent ? Quid de prendre un peu de temps pour tâtonner dans les parties inconnues de ce château ? Et si, tel Harry Potter et ses amis, nous découvrions certaines pièces inconnues mais pleines de trésors ?
C’est ce que l’on fait en voyageant dans des séances de Feldenkrais : nettoyer et aménager le connu puis explorer l’inconnu dans la sécurité d’un tâtonnement délicat et progressif 😊
je trouve cette image sublime; elle est à la fois fort agréable, l’idée d’habiter un château!et la transposition se fait en douceur, de manière presqu’évidente; c’est un plaisir à lire et à imaginer. merci
Merci pour ce joyeux retour ! 🙂 L’image a mis du temps à émerger mais je suis heureux qu’elle fasse écho 🙂