Il y a quelques jours, le piège du mot bien-être m’est apparu et j’ai eu envie du mot bien-vivre. Mais comme toute pensée vivante est appelée à évoluer, finalement j’aimerais un autre mot. Chère lectrice, cher lecteur, que penses-tu de « bien-laisser-vivre » ?

As-tu comme moi le sentiment qu’il peut être fatigant de « bien-vivre » parce qu’il faut faire quelque chose ? Or nous sommes une joyeuse troupe d’organes et d’aptitudes qui ne demandent qu’à fonctionner gratuitement : respirer, digérer, se tenir debout avec aisance…

Mais justement, certaines insatisfactions apparaissent quand ces processus se compliquent, quand on doit « faire un effort » pour respirer, quand la digestion n’est pas si évidente, quand on a l’impression que tout pèse trop lourd.

Allongé que j’étais ce matin après mon petit déjeuner, je me laisse aller à une promenade dans mes sensations autour du diaphragme (la dure vie d’un gars qui a quelques heures avant de quitter l’hôtel pour reprendre le train). Quelque chose est gêné, je change de position et je laisse la respiration trouver une place nouvelle dans ce léger étirement et cette attention douce et patiente. La sensation change, les tissus glissent mieux, mon humeur change.

Je n’ai plus rien à « faire », il suffit de laisser les tissus glisser. Ils ont envie de ça, je n’ai pas besoin d’ajouter mes encouragements. Au final, quand on cherche le bien-être, n’est-ce pas cette douceur de vivre que l’on espère ?

Et toi, qu’aimerais-tu faire maintenant pour faciliter ton bien-laisser-vivre ? 😇

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