Du bien-être au bien-vivre, pour aller vers le bien-laisser-vivre (promis, on s’arrête là 😅)

Il y a quelques jours, le piège du mot bien-être m’est apparu et j’ai eu envie du mot bien-vivre. Mais comme toute pensée vivante est appelée à évoluer, finalement j’aimerais un autre mot. Chère lectrice, cher lecteur, que penses-tu de « bien-laisser-vivre » ?

As-tu comme moi le sentiment qu’il peut être fatigant de « bien-vivre » parce qu’il faut faire quelque chose ? Or nous sommes une joyeuse troupe d’organes et d’aptitudes qui ne demandent qu’à fonctionner gratuitement : respirer, digérer, se tenir debout avec aisance…

Mais justement, certaines insatisfactions apparaissent quand ces processus se compliquent, quand on doit « faire un effort » pour respirer, quand la digestion n’est pas si évidente, quand on a l’impression que tout pèse trop lourd.

Allongé que j’étais ce matin après mon petit déjeuner, je me laisse aller à une promenade dans mes sensations autour du diaphragme (la dure vie d’un gars qui a quelques heures avant de quitter l’hôtel pour reprendre le train). Quelque chose est gêné, je change de position et je laisse la respiration trouver une place nouvelle dans ce léger étirement et cette attention douce et patiente. La sensation change, les tissus glissent mieux, mon humeur change.

Je n’ai plus rien à « faire », il suffit de laisser les tissus glisser. Ils ont envie de ça, je n’ai pas besoin d’ajouter mes encouragements. Au final, quand on cherche le bien-être, n’est-ce pas cette douceur de vivre que l’on espère ?

Et toi, qu’aimerais-tu faire maintenant pour faciliter ton bien-laisser-vivre ? 😇

Un commentaire sur “Du bien-être au bien-vivre, pour aller vers le bien-laisser-vivre (promis, on s’arrête là 😅)

  1. Victoria Debarbieux dit :

    Vladimir , ce sujet m’intéresse aussi beaucoup ,
    Il y a les pensées qui nous font croire que ça devrait se passer autrement et là, le corps réagit et n’est plus en relation ( je milite pour arrêter les commentaires inutiles dans ma tête … dur dur le chemin )
    Il y a les pensées ou la conscience ou la vie , ne viennent pas nous et là, c’est notre matière ( corps ) qui nous parle autrement nous alerte… c’est toujours une histoire de relation avec ce qui est ou ce qui n’est pas qui devrait être .
    La question que je me pose sans cesse ” qu’est ce que je n’ose pas me dire, m’avouer ” A quel moment on est juste là, honnête , authentique… Je crois que ce qui nous amène à cela , le point de départ d’une qualité de relation est la confiance en soi et qu’est ce que c’est la confiance c’est une relation d’amour avec soi pour commencer . Et l’amour c’est aimer tout de soi surtout le plus détestable surtout parce que la pensée te fait croire que tu dois être parfait !!! quelle prétention ! l’amour de soi est très très très humble.

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