Le piège du mot bien-être

Comment le mot bien-être donne une fausse piste dans notre recherche d’une vie agréable.

Alors que je marchais en direction de la gare de Toulouse Matabiau, je me sentais remarquablement bien. Il est probable que c’était lié aux 20 min que j’avais passées allongé sur mon lit à l’hôtel, à faire quelques préparations pour le cours de Feldenkrais que je donnerai ce soir.

Me sont alors venues deux remarques, que je souhaite partager avec toi :

  • d’une part, ces sensations agréables sont liées à un changement dans ma façon de respirer ; il a suffi de faire quelques variations sur mes habitudes et mon organisme a saisi de nouvelles possibilités avec gourmandise. Donc je me sens bien parce que j’ai des sensations agréables, mais en fait ces sensations viennent du fait que je bouge mieux, mes muscles fonctionnent mieux dans la symphonie qui me permet de marcher, de respirer, de regarder autour de moi, de penser, tout cela en même temps.
  • de fil en aiguille, me voilà nez-à-nez avec une constatation : parler de bien-être est un piège pour la plupart d’entre nous car cela donne l’impression que l’on est bien, comme si c’était ma nature profonde et que je n’avais rien à faire.

Aïe… je constate qu’il me manque un mot pour décrire comment j’aimerais appeler cet état. As-tu des idées de mots qui existent déjà, ou d’autres que nous inventerions ici ? Je propose :

Bien-vivre (subst.masc.) : façon de répondre à la gravité et au monde qui nous entoure qui nous procure des sensations agréables et qui nous donne l’impression que la vie est belle. 😊

Nota : le mot façon est de la famille de faire 😇

Un commentaire sur “Le piège du mot bien-être

  1. Victoria Debarbieux dit :

    Vladimir, voici une petite réflexion d’un lundi matin sans aucunes prétentions
    Quelle est la part de moi en relation avec le monde qu’il soit agréable ou pas ? Parlons de relation , apprendre à être en relation avec ce qui est et apprendre à faire le meilleur usage de soi ” Bien -être” veut peut être signifier être bien la à l’intérieur de soi en relation avec le vivant et non pas “être bien ” comme se sentir bien …

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